Symptomes

Cancer colorectal (Cancer primitif)!

Me concernant, les 1er symptômes du cancer colorectal ont commencé à se manifester en avril 1998, à l’âge de 38 ans.
Subitement, je ressens des douleurs abdominales côté droit, accompagnées d’une fatigue anormale, d’un manque d’appétit, d’un ventre gonflé, de troubles du transit (constipation). La présence de sang dans les selles, peu abondant, de couleur noir, apparaît ensuite.
Le bas de mon abdomen devient dur, je souffre de constipation chronique. Mes afflictions persistent. Je consulte alors le médecin de mon village. [Jusqu’alors, je n’avais jamais été malade, pas la moindre bronchite. De plus, maman de deux garçons, chacune de mes maternités a été 9 mois de vrai bonheur].

24 avril 1998 Première consultation

J’explique mes douleurs. Je souligne que je suis réellement malade. Je demande à être auscultée minutieusement. Le médecin répond à ma doléance. Au terme de ma première visite, une appendicite est supposée. La douleur se matérialise côté droit. Une petite fièvre (38°) indique un état infectieux. Le docteur me prescrit une prise de sang et demande un dosage des globules rouges et globules blancs. Je le rappelle aussitôt les tests obtenus. Résultats : les globules blancs sont à 10’000 et les globules rouges sont en baisse, ce qui confirme une infection. Le médecin diagnostique une appendicite et m’envoie en urgence à la clinique pour une hospitalisation.

Débordé, le chirurgien de garde m’examine entre deux patients. Selon ses propos, mon ventre est souple et ne nécessite pas une intervention chirurgicale. Selon ses dires, il faut attendre la prochaine crise. En cas de douleurs, il me conseille de prendre du Doliprane, antalgique à base de paracétamol destiné à apaiser. Je rentre donc à la maison. Je n’avais pas revu les gens de l’art depuis ma tendre enfance, et malheureusement, j’ai tout simplement fait confiance à ce chirurgien. J’ai donc attendu cette fameuse crise, et pendant un mois, j’ai pris du Doliprane.

24 mai 1998 Première hospitalisation

Soit 1 mois après (jour pour jour), je retournais à la clinique sur ma propre initiative. Je ne pouvais plus endurer.  Les douleurs étaient fortes depuis 3 jours, suite à une mauvaise nouvelle. Simultanément, elles s’étaient déplacées et se situaient sur le côté gauche; elles se manifestaient de manière beaucoup plus aiguë. Le gastro-entérologue de garde écoute mes doléances et effectue un touché rectal. Verdict : une MASSE. Il m’hospitalise. Le lendemain, j’ai droit à une série d’examens. En fin d’après-midi, le verdict tombe de but en blanc : «Madame, vous avez une tumeur sur le sigmoïde gauche, avec une chance sur deux de vous en sortir ! » Aucune possibilité d’appel ! En une fraction de seconde, ma vie bascule.
MA DECISION EST PRISE, JE VEUX VIVRE POUR MES ENFANTS QUEL QUE SOIT LE PRIX A PAYER (en 1998, mes deux garçons avaient 4 et 6 ans)!